Lundi 19 octobre, Marc Borrel nous a accompagnés au Port Celet.
Nous avons découvert la Saône, les aménagements de l’homme (digue, les maisons, les plantations de peupliers…), la faune (oiseaux, chevaux…) et la flore (arbres, herbes…).
L’école est située à 178 mètres d’altitude (par rapport à la mer). Pour rejoindre la Saône, nous sommes descendus à 169 m (hauteur de son lit mineur).
Il y a quatre Saône différentes :
- la Saône souterraine : il y a dans le village de nombreux puits.
- la Saône des inondations (lit majeur). En 1955, la Saône est montée à 175 m, c’est-à-dire à la hauteur des lagunes.
- le lit mineur de la Saône (là où elle est tout le temps).
- le chenal creusé en son milieu pour le passage des bateaux : 50 mètres de large et 3,5 m de profond. (entre les balises vertes et rouges)
Nous avons fait un jeu : le permis d’habiter.
Il fallait étudier si les taupes, les écureuils, les escargots et les souris pouvaient vivre dans la prairie inondable. Pour cela, nous avons cherché si ces espèces avaient de quoi manger, habiter, se reproduire et se protéger.
L’escargot peut vivre dans la prairie car il est capable de s’enterrer et de boucher sa coquille avec un opercule. Il peut également monter dans les arbres…
Les souris peuvent également y vivre. Elles habitent dans des galeries mais sont capables de se déplacer plus vite que les taupes et surtout, elles ont une forte reproduction qui permet de se maintenir en nombre malgré les dangers (un couple de souris -> 3600 souris en un an)
L’écureuil hiberne dans les arbres (nid de branches, de mousses) et peut nager.
En conclusion : la Saône et ses inondations sont un milieu particulier qui va conditionner la vie des animaux (favorable à certaines espèces et défavorable à d’autres) mais également celle des activités de l’homme. |
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